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Merveilleuse Claire Astaix Une quête de légèreté et de raffinement, un idéal d'absolu. Entrer dans l'univers de Claire Astaix, c'est embrasser d'un seul coup l'univers féminin, se couler tendrement dans une douce et éphémère mélancolie, effectuer comme un retour subtil sur les traces de l'enfance et de l'insouciance. Un peu comme un voyage secret au pays du « Grand Meaulnes ». Depuis longtemps, en effet, la peinture de cette clermontoise explore le thème de la féminité, le visage en particulier. Un sujet inépuisable que cette ex-élève des Beaux-Arts d'Alger, de Clermont et Paris décline à l'envi. « C'est vrai, j'ai une patience inouïe pour peindre le visage des femmes, avec l'étrange impression de pénétrer leur âme », concède avec pudeur l'artiste. Si Claire Astaix baigne dans le milieu artistique depuis son plus jeune âge - elle est fille d'architecte et de pianiste - sa carrière est placée sous le signe du hasard : « lors d'un concours de lithographie organisé par Marie-France, à Paris, j'ai rencontré un éditeur qui m'a proposé de signer un contrat. ». De ce tremplin providentiel née une seconde rencontre, celle d'un industriel nippon, qui lui ouvre les portes du Japon. Débute alors une période heureuse d'une vingtaine d'années où l'artiste fera de nombreux allers-retours entre la France et le pays du soleil levant, allant même jusqu'à faire la couverture artistique, pendant dix ans, d'un célèbre magazine local. La page nipponne aujourd'hui refermée, Claire Astaix ne dédaigne pas s'essayer à la sculpture ou à la technique spécifique des monotypes. Mais le cour de son ouvre, son essence même, reste la peinture, avec des représentations « figuratives, symboliques et oniriques », empreintes de charme et de délicatesse. Deux vertus cardinales de l'univers féminin. |
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